Dès que les responsabilités liées à une maison nous incombent, on apprend rapidement l’utilité de bien calfeutrer ses portes et ses fenêtres. Mais avez-vous déjà pris le temps de vous demander comment le calfeutrage avait été inventé ? Quelles étaient les premières utilités du calfeutrage ? Quels matériaux étaient employés à l’origine pour calfeutrer ? Et bien, vos experts en calfeutrage de la Rive-Sud de Montréal se sont penchés sur le sujet et vous partagent ici leurs découvertes.
Quelle est la signification des mots calfeutrer, calfeutrage, calfeutrant et caulking ?
Que l’on cherche dans le Larousse ou le Robert, la définition de calfeutrage est simple : Action de calfeutrer. Allons donc plus loin… que signifie calfeutrer ? Calfeutrer, c’est boucher des fentes ou des joints avec un bourrelet (pour empêcher l’air et le froid de pénétrer). Le Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL) est plus précis.
Il définit le verbe calfeutrer ainsi : procéder à la fermeture hermétique des ouvertures occasionnant une déperdition de chaleur. Finalement, le site Web Wiktionary est le plus concret dans sa définition du verbe calfeutrer : Boucher les interstices d’une porte, d’une fenêtre, avec du papier, du parchemin collé ou des lisières, etc., pour empêcher que le vent n’entre dans une pièce.
Quelle est la signification du mot caulking en français ?
Le calfeutrage: un produit de remplissage et d’étanchéité imperméable, utilisé dans les travaux de construction et de réparation. En anglais, le mot caulking est utilisé pour décrire le produit et l’action de remplir, de coller deux joints ensemble.
Quelle est la signification du mot Calfeutrant ?
Le mot « calfeutrant » est souvent utilisé pour décrire un matériau de calfeutrage, scellant, ou un produit d’étanchéité.
Les débuts du calfeutrage étaient sur l’eau.
Si vous remarquez bien, toutes les définitions récentes du verbe calfeutrer parlent de protéger des infiltrations d’air et des pertes de chaleur. Pourtant, à l’origine, les premières utilisations du calfeutrage étaient pour sceller les coutures des bateaux, pour les imperméabiliser, et non pour empêcher les échanges d’air et de chaleur.
C’est à l’époque médiévale qu’on retrouve les premières traces du calfeutrage. Les explorateurs européens utilisaient de l’asphalte naturel trouvé à Trinidad pour réparer et calfeutrer leurs bateaux. Les peuples autochtones utilisaient déjà un bitume semblable, parfois même de l’ambre, comme scellant leur permettant de calfeutrer différentes surfaces.
Cette ancienne forme de calfeutrage était utilisée pour rendre les coutures de bateaux étanches à l’eau et à la vapeur. Les artisans qui fabriquaient les bateaux remplissaient les coutures du bateau de fibres variées. La fibre de lin ou de chanvre était alors trempée dans du goudron de pin avant d’être insérée par un maillet de calfeutrage dans tous les joints du bateau. Ce processus de calfeutrage s’appelait calfatage.
Des matériaux variés servaient à calfeutrer.
Les Européens de l’époque médiévale avaient bien tenté de calfeutrer leurs bâtiments à l’aide de toute sorte de matériaux, certains astucieux, comme la résine des arbres et la boue, d’autres plutôt malodorants, comme le sang et les œufs battus !
Les avancées découvertes outre-mer étaient prometteuses, mais le goudron était un matériau impossible à trouver en grande quantité en Europe. Les Européens du 16e siècle ont donc développé un produit ayant des caractéristiques similaires : la cire à cacheter. Ils ont utilisé cette cire pour sceller les conserves et les lettres importantes. Quand la plomberie s’est développée, la cire à cacheter a été utilisée dans des applications similaires à aujourd’hui, pour sceller les joints de plomberie, et pour réaliser de petites réparations sur les domiciles.
La cire avait l’inconvénient de changer de consistance avec les variations de température. S’il faisait froid, elle était solide. Dès que la température augmentait, elle ramollissait au point de fondre.
À la fin du 19e siècle, un produit scellant similaire au calfeutrant qu’on retrouve aujourd’hui a graduellement été développé et amélioré au fil des années. L’utilisation dans les résidences s’est généralisée et la malléabilité du produit a été grandement perfectionnée.
Le développement rapide du calfeutrant moderne.
Des produits scellant à base de polymère sont développés dans les années 1920 pour les besoins de l’industrie de la construction. Des polymères comme l’acrylique et le polymère de butyle sont découverts pour leurs propriétés imperméables et constituent la base de l’industrie des scellants qu’on connait.
Entre 1950 et 1970, l’industrie de l’autoconstruction prend son envol, en même temps que la mise en marché de portions individuelles de scellant. Le produit a été modifié pour améliorer sa malléabilité et son temps de séchage requis. Ce changement est venu par l’utilisation de l’acrylique et de produits calfeutrant à base de latex.
C’est en 1980 que le silicone fait son apparition, qu’il prend le dessus sur tous les autres types de produits calfeutrant et devient le produit le plus recommandé pour calfeutrer les portes et fenêtres de nos maisons.
Vous souhaitez calfeutrer votre maison avec les meilleurs produits de calfeutrage ? Consultez les experts de Calfeutrage Apex pour être bien conseillés.
Les experts en calfeutrage de la Rive-Sud privilégient l’application de silicone pour sceller vos fenêtres. Complétez votre lecture ici pour en apprendre davantage sur comment procéder aux travaux de calfeutrage avec un scellant de silicone extérieur. Mais avant de considérer effectuer vous-mêmes les travaux de calfeutrage de votre résidence de la Rive-Sud de Montréal, consultez en quoi consiste notre expertise et appelez-nous pour qu’on puisse évaluer les travaux à apporter à votre propriété.
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